Cette recommandation concerne plus particulièrement l’indication « insuffisance veinolymphatique » des spécialités veinotoniques.
Les propriétés pharmacologiques décrites doivent se limiter à celles validées par l’autorisation de mise sur le marché.
Il n’y a pas lieu de cibler dans une publicité une sous-population pour laquelle la spécialité n’a pas fait la preuve d’une efficacité particulière (ex : l’insuffisance veineuse chez la femme enceinte).
La publicité ne peut pas revendiquer un effet sur un symptôme qui n’a pas fait l’objet d’une validation spécifique dans l’autorisation de mise sur le marché. Ainsi, tous les veinotoniques n’ont pas un effet sur la composante œdémateuse de l’insuffisance veineuse.
La publicité ne doit pas associer l’emploi d’un veinotonique à des fins d’amélioration de l’esthétique.
Ainsi, les amalgames suivants doivent notamment être évités :
De manière générale, tout message publicitaire associant l’action veinotonique à une action amaigrissante ou amincissante, de drainage lymphatique, de résorption de la cellulite ou toute notion équivalente, n’est pas acceptable.
Dans la mesure où le terme « jambes lourdes » est associé dans l’esprit du grand public à l’insuffisance veinolymphatique, la publicité pour un médicament veinotonique pourra être axée sur ce seul symptôme. En revanche, il n’est pas acceptable d’axer la communication sur un seul des autres symptômes de l’insuffisance veinolymphatique (par exemple la douleur), dans la mesure où celle-ci est pluri-symptomatique.
Les seuls résultats pouvant être présentés dans les publicités sont ceux issus d’études comparatives versus placebo. Afin que la présentation en soit objective, les résultats des 2 bras devront être mentionnés sans artifice de présentation, ainsi que le degré de significativité « p ».
Lorsque le critère principal est un critère composite, le résultat global doit être présenté, sans mise en avant d’un des composants de ce critère.
Les traitements veinotoniques sont des traitements symptomatiques complémentaires des mesures d’hygiène de vie limitant l’insuffisance veineuse et des moyens physiques de contention (bas, collants....). Ce point sera précisé dans les documents promotionnels longs comme les brochures et les sites internet abordant cette indication, par le rappel des conseils d’hygiène de vie en cas d’insuffisance veinolymphatique, avec un message incluant au minimum les idées suivantes :