Attention aux confusions entre le médicament Lytos (clodronate de sodium tétrahydraté) et le complément alimentaire Lithos (citrate de potassium et de magnésium) (25/7/2017)
Un risque de confusion entre ces deux produits a été signalé lors de leur délivrance en pharmacie.
L'ANSM et l'Anses souhaitent alerter les professionnels de santé et les patients sur ce risque d’erreur.
Ginko Fort : ne pas utiliser pendant la grossesse et l'allaitement - Mise à jour des informations (25/7/2017)
Suite à la réévaluation des données d’efficacité et de sécurité de Ginko Fort, les informations sur les interactions médicamenteuses et effets indésirables ainsi que la rubrique grossesse ont été actualisées. Il est précisé de ne pas utiliser Ginko Fort pendant la grossesse et l'allaitement et de faire attention aux patients ayant un terrain hémorragique.
Ketum et génériques (Gel de kétoprofène) : rappel du risque de photosensibilité (25/7/2017)
Il est rappelé aux professionnels de santé d’informer les patients sur les risques de photosensibilité liés au kétoprofène topique ainsi que sur les réactions croisées entre le kétoprofène gel et des molécules chimiquement proches (fénofibrate, l’acide tiaprofénique, les écrans solaires de type benzophénone, les composants de certains parfums) et sur les cas d’allergie associée à l’octocrylène qui ont également été signalés.
Docetaxel : levée de la recommandation d’éviter son utilisation dans le cancer du sein et renforcement de l’encadrement des pratiques (05/07/2017)
L’INCa et l’ANSM lèvent la recommandation, émise à titre de précaution en février 2017, d’éviter temporairement l’utilisation de docetaxel dans les cancers du sein infiltrants non métastatiques. Cette décision est prise en concertation avec les professionnels de santé (oncologues, médecins, pharmaciens).
Proctolog®, crème rectale et Proctolog®, suppositoire : retrait des autorisations de mise sur le marché (04/07/2017)
L’ANSM considèrant que le rapport bénéfice/risque de ces spécialités associant de la trimébutine aux ruscogénines est négatif, le retrait de l’AMM de ces spécialités est intervenu le 6 juillet 2017.
Baclofène : résultats de l'étude sur les usages et la sécurité en France de cette spécialité entre 2009 et 2015 (03/07/2017)
Publiée conjointement avec la CNAMTS et l'INSERM, cette étude en vie réelle visait à documenter les usages du baclofène, évaluer le maintien du traitement dans la durée et évaluer sa sécurité, notamment lorsqu’il est donné à fortes doses.
Lovenox® (énoxaparine sodique) : information produit harmonisée en Europe (27/06/2017)
Dans le cadre de l’utilisation des spécialités contenant de l’enoxaparine sodique, les informations suivantes ont été harmonisées : mise à jour de l’expression du dosage, de sa posologie dans le traitement de la thrombose veineuse profonde (TVP), et de l’embolie pulmonaire (EP) et de son utilisation en cas d’insuffisance rénale sévère.
Soriatane (acitrétine) : publication d'une étude d'impact des mesures de réduction du risque tératogène (22/06/2017)
Cette étude, co-réalisée avec la Cnamts, montre que parmi les femmes en âge de procréer, les tests de grossesse réalisés à l’initiation du traitement par Soriatane ont augmenté mais sont encore insuffisants. De plus, des grossesses surviennent toujours en cours de traitement ou dans les mois suivant son arrêt, malgré le risque tératogène bien connu de ce médicament.
Haldol 2 mg/mL, solution buvable (halopéridol) : coexistence de deux présentations avec des dispositifs d’administration ayant des unités de mesure différentes (gouttes ou milligrammes) : risque d’erreur (22/06/2017)
Depuis le 1er juin 2017, une nouvelle présentation d’Haldol 2 mg/mL solution buvable est mise à disposition des hôpitaux sous forme de flacons de 100 mL avec une seringue doseuse pour administration orale graduée en mg, alors que l'ancienne présentation en flacon compte-goutte de 30mL est toujours disponible (en établissement de santé et en officine).
Solutés à base de glucose : risque d’hyponatrémie (21/06/2017)
L’ANSM a souhaité alerter les professionnels de santé sur le risque de survenue d’une hyponatrémie grave en cas d’administration de solutés glucosés chez les populations à risque, et en particulier chez l'enfant. Cette hyponatrémie aiguë peut être à l'origine d’une atteinte cérébrale (encéphalopathie) qui peut provoquer des complications neurologiques irréversibles voire fatales.
Kétamine : risque d’atteintes hépatiques graves lors d’utilisations prolongées et/ou à doses élevées (20/06/2017)
Suite à la survenue de nouveaux cas d'atteintes hépatiques graves avec la kétamine, susceptibles d’être liées à une utilisation répétée et/ou prolongée à doses élevées (médicament indiquée comme agent anesthésique, seule ou en association avec d’autres anesthésiques), l'ANSM rappelle qu'il est indispensable de respecter les posologies et de surveiller le bilan hépatique de façon rapprochée, notamment lors de la prise en charge des douleurs rebelles et lors de la réalisation de soins douloureux.
Fluindione (Préviscan®) : mises en garde sur le risque d’effets indésirables immuno-allergiques (19/06/2017)
Il existe un risque rare mais grave d’effet indésirable immuno-allergique, plus fréquemment rapporté en France avec la fluindione (Préviscan® 20 mg, comprimé quadrisécable) en comparaison avec les autres anti-vitamines K, tel que mentionné dans le résumé des caractéristiques du produit. Les professionnels de santé doivent être vigilants, particulièrement au cours des 6 premiers mois de traitement.
Uptravi® (sélexipag) comprimés pelliculés : ajout d'une contre-indication en association avec les médicaments inhibiteurs puissants du CYP2C8 (tel que gemfibrozil) (15/06/2017)
L'administration concomitante du sélexipag avec le gemfibrozil augmente d'environ 11 fois l'exposition systémique du métabolite actif du sélexipag, et en conséquence, accroît le risque d'effets indésirables du sélexipag. Un ajustement de la dose de sélexipag peut s'avérer nécessaire en cas d'introduction d'un traitement concomitant par un inhibiteur modéré du CYP2C8 ou lors de son interruption.
Trobalt® (retigabine) : arrêt définitif de commercialisation en juin 2017 (13/06/2017)
Cette spécialité (comprimés de 50 mg, 100 mg, 200 mg, 300 mg et 400 mg), n’est plus disponible depuis le 30 juin 2017. Le traitement par Trobalt doit être arrêté avec une diminution progressive de la dose sur une période d'au moins 3 semaines.
Focus vers les travaux de l’Agence européenne (EMA)