En 2013 en France, on estimait à 346 000 le nombre de femmes porteuses d’implants mammaires. On évalue à environ 30 000 celles qui ont porté une prothèse fabriquée par la société PIP (dont une partie a été retirée depuis). Au-delà du caractère défectueux de ces prothèses mammaires, seule une vaste étude épidémiologique permettrait de documenter leurs effets indésirables potentiels.
A la demande de l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM), un groupe de chercheurs dirigé par Florent de Vathaire au sein de l'Unité l’Inserm 1018 "Centre de recherche en épidémiologie et santé des populations" lance une étude baptisée LUCIE.
Cette enquête qui se déroulera sur 10 ans a pour objectif de suivre près de 100 000 femmes portant ou ayant porté des implants mammaires de toutes marques. Les résultats permettront ainsi de conclure quant à la potentielle survenue d’effets indésirables à moyen et long terme chez les femmes porteuses de prothèses PIP.
Ensemble, l’Inserm et l’ANSM se mobilisent pour améliorer la connaissance scientifique sur les problématiques associées aux prothèses mammaires et permettre ainsi de veiller à la sécurité d’emploi de ces produits.
Plateforme de l'étude LUCIE - http://alarecherchedelucie.fr/ |