L'ABM (Agence de la biomédecine), ainsi que chaque établissement de transfusion sanguine, les établissements de santé ou autres structures privées ou publiques doivent désigner un correspondant local de biovigilance.
Le correspondant local de biovigilance doit être doté d'une expérience sur les produits ou activités relevant de la biovigilance.
L'identité, la qualité , ainsi que l'expérience professionnelle (curriculum vitae) du correspondant local de biovigilance nommé par le responsable de l’établissement ou de la structure concerné(e) doivent être communiquées au directeur général de l'ABM.
Les coordonnées précises (adresse, téléphone, fax, E-mail) de ce correspondant local doivent également être communiquées.
L'ABM doit être informée, dans les mêmes conditions, de chaque nomination ou modification de coordonnées d'un correspondant local de biovigilance.
Après réception de toutes ces informations, le correspondant local de biovigilance est inscrit dans l'annuaire national des correspondants locaux de biovigilance géré par l'ABM.
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Il est possible de ne désigner qu'un seul correspondant local de biovigilance dans un établissement de santé ou une autre structure, publique ou privée, autre qu'un établissement de transfusion sanguine, exerçant à la fois des activités de prélèvement ou de collecte des éléments du corps humain et/ou de fabrication, transformation, préparation, conservation, distribution, cession, importation, exportation de ces éléments et/ou d'administration ou de greffe de ces mêmes éléments, transformés ou non.
Enfin, certains établissements de santé pourront se regrouper et ne désigner qu'un seul correspondant local.
Ce document, présenté sous la forme d'annexes, est destiné avant tout aux correspondants locaux de biovigilance.
Il devrait leur permettre de préciser, au sein de leur établissement respectif, les circuits de signalement et de déclaration des incidents et des effets indésirables ainsi que le rôle des différents acteurs impliqués, notamment dans le cadre d'une enquête de biovigilance.
En outre, ce guide précise la nature des incidents et des effets indésirables à déclarer en biovigilance et dans quels délais, et permet in fine aux acteurs du réseau d'adopter un langage commun. Un arrêté rendra opposable ces délais de déclaration.