Points d'information
précédentLe contexte des greffes est soumis à diverses contraintes, en particulier le problème de la disponibilité limitée de certains greffons, soit par le manque de donneurs d'organes, soit par des contraintes immunologiques d'appariement entre donneurs et receveurs pour la greffe de moelle ou de cellules souches.
Depuis 1997, certaines situations d'urgence vitale permettaient de recourir à des donneurs présentant un risque infectieux pour le receveur (greffe de coeur, de foie, de poumon et de moelle osseuse). Une réflexion a été conduite pour étudier la possibilité d'étendre à d'autres situations l'utilisation de greffons issus de donneurs présentant des risques infectieux.
Le décret du 21 décembre 2005 permet désormais d'élargir le régime dérogatoire à d'autres situations de greffes et à d'autres profils de receveurs. Ces situations dérogatoires, précisées dans l'arrêt du 21 décembre 2005 , concernent plus particulièrement l'utilisation de greffons provenant de donneurs porteurs de marqueurs du virus de l'hépatite B ou du virus de l'hépatite C.
L'Afssaps a réuni un groupe d'experts pluridisciplinaire pour déterminer ces situations dérogatoires et préciser leurs modalités de mise en oeuvre, qui font l'objet des recommandations qui suivent.
- Recommandations pour la mise en oeuvre de dérogations permettant l'utilisation d'organes ou de cellules de donneurs porteurs de marqueurs du virus de l'hépatite B ou de l'hépatite C (23/12/2005)
(181 ko) - Dérogations pour l'utilisation d'organes ou de cellules de donneurs porteurs de marqueurs du virus de l'hépatite B ou C : recommandations pour la mise en oeuvre des protocoles dérogatoires de greffe (20/12/2004) (536 ko) - Rapport du groupe d'experts réunis sous l'égide de l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé