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(125 ko)Martine AUBRY, ministre de l’emploi et de la solidarité, et Dominique GILLOT, secrétaire d’Etat à la santé et aux handicapés, ont demandé à l’Etablissement Français du Sang (EFS) de mettre en œuvre le dépistage génomique viral (DGV) en transfusion sanguine, pour la détection du virus de l’immunodéficience humaine (VIH) et du virus de l’hépatite C (VHC) .
Le DGV permet de réduire significativement, pour un don infectant, le temps pendant lequel la présence des virus ne peut être détectée par les techniques classiquement utilisées. La plupart des pays industrialisés s’engagent dans cette voie, d’ores et déjà obligatoire pour la qualification du plasma utilisé pour la fabrication des médicaments dérivés du sang.
Une évaluation vient d’être menée par l’Etablissement français du sang (EFS) et l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) afin de préciser la pertinence d’une telle méthode et son impact sur l’organisation des plateaux de qualification biologique des dons. Cette évaluation a permis de vérifier que la mise en place du DGV ne posait pas de difficulté technique et qu’elle n’entraînait aucune conséquence négative sur la disponibilité des produits sanguins. Elle sera opérationnelle dans le courant du premier semestre 2001.
L’introduction de cette technique satisfait à l’objectif prioritaire de l’amélioration continue de la sécurité de la transfusion sanguine et vient compléter le dispositif de sécurité transfusionnelle qui repose sur la sélection des donneurs, les tests de dépistage des maladies transmissibles réalisés sur les dons ainsi que sur les procédés de préparation et les traitements d’élimination ou d’inactivation virale qu’il est possible d’appliquer sur les produits.
Le rapport est disponible sur le site internet de l’AFSSAPS (http://afssaps.sante.fr)
Contacts :
- Isabelle Trema 01 40 56 77 24
- Nolwenn Bodo
- Mirabelle Juy 01 40 56 62 79
- Henriette Chaibriant 01 55 87 30 18