Mycophénolate mofétil (Cellcept) et Mycophénolate sodique (Myfortic): risques d'hypogammaglobulinémie et de bronchectasie - Lettre aux professionnels de santé

17/12/2014

Information destinée aux chirurgiens cardio-thoraciques, chirurgiens visceraux digestifs, cardiologues hospitaliers, pneumologues hospitaliers, néphrologues hospitaliers, hépatologues hospitaliers, urologues hospitaliers, spécialistes de médecine interne, rhumatologues hospitaliers, dermatologues hospitaliers, anesthésistes-réanimateurs, pharmaciens de ville et hospitaliers

Hypogammaglobulinémie

Des cas d’hypogammaglobulinémie associés à des infections récurrentes ont été rapportés chez des patients traités par le mycophénolate mofétil ou le mycophénolate sodique en association avec d'autres immunosuppresseurs.

Chez les patients présentant des infections récurrentes, un dosage des immunoglobulines (Ig) sériques doit être effectué.

En cas d’hypogammaglobulinémie cliniquement significative et prolongée, une prise en charge appropriée doit être considérée. Dans certains des cas d’hypogammaglobulinémie rapportés, le remplacement du mycophénolate mofétil ou du mycophénolate sodique par un autre immunosuppresseur a conduit à une normalisation du taux sérique d’IgG.

Bronchectasie

Des cas de bronchectasie ont été rapportés chez des patients traités par le mycophénolate mofétil ou le mycophénolate sodique, en association avec d'autres immunosuppresseurs.

Chez les patients présentant des symptômes pulmonaires persistants, tels que toux et dyspnée, des investigations complémentaires doivent être rapidement menées.

Dans certains cas pour lesquels le diagnostic de bronchectasie a été confirmé, le remplacement du mycophénolate mofétil ou du mycophénolate sodique par un autre immunosuppresseur a permis une amélioration des symptômes respiratoires.