Un encart promotionnel publié dans la presse grand public s'appuie sur des recommandations de l'Afssaps pour promouvoir les bienfaits de produits alimentaires réduisant le taux de cholestérol. L'usage détourné et partiel de ces recommandations conduit l'Afssaps à préciser que la prise en charge de la réduction du taux de cholestérol nécessite un avis médical et qu'elle s'appuie en premier lieu sur un régime alimentaire adapté et sur une bonne hygiène de vie.
Les termes d'un encart promotionnel publié actuellement dans la presse grand public conduisent l'Afssaps à rappeler que l'excès de cholestérol doit être pris en charge dans une démarche globale de réduction des facteurs de risques cardiovasculaires.
La prise en charge de la dyslipidémie (augmentation du taux de cholestérol et/ou des triglycérides) nécessite une limitation de la consommation d'alcool, un contrôle du poids, une correction de la sédentarité excessive et la mise en place d'un régime alimentaire adapté. La prescription de médicaments hypolipémiants ne se justifie pas chez la plupart des patients présentant un risque cardiovasculaire faible. Le régime alimentaire est la base de la prise en charge de ces patients.
Toutefois, les recommandations de l'Afssaps, dont l'encart promotionnel isole un bref passage, expliquent clairement que la limitation du cholestérol alimentaire, voire l'utilisation d'aliments enrichis en stérols végétaux ne constitue qu'un des aspects de cette démarche. Celle-ci repose aussi sur 3 autres axes conduisant à un régime alimentaire équilibré :
- la limitation de l'apport en acides gras saturés (graisses d'origine animale) au profit des acides gras mono ou poly-insaturés ;
- l'augmentation de la consommation en acides gras poly-insaturés omega-3 (poissons) ;
- l'augmentation de la consommation de fibres et de micro-nutriments naturellement présents dans les fruits, légumes et produits céréaliers.
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