Pour permettre la continuité de l’accès au médicament antiviral Remdesivir sur le territoire national, l’ANSM vient d'octroyer une autorisation temporaire d’utilisation de cohorte (ATUc). Ainsi, sur la base d’une décision collégiale au niveau hospitalier, des patients atteints de la maladie COVID-19 pourront recevoir ce traitement.
Les essais cliniques évaluant l'Anakinra dans la prise en charge de la COVID-19 ont été suspendus en France en octobre 2020, à la suite de la recommandation du Comité de Surveillance Indépendant d'un essai en cours en raison d'un risque de surmortalité précoce, potentiellement en lien avec une toxicité.
Après l'analyse de données additionnelles dans cet essai clinique, ainsi que des résultats disponibles sur les autres recherches en cours en Europe sur l'Anakinra, ce risque n'est pas confirmé. La suspension peut donc être levée et il est possible d'envisager la soumission de nouvelles investigations pour évaluer la place de cette molécule dans le traitement de la COVID-19.
L'ANSM évaluera alors notamment si la population cible est bien définie et si les conditions de suivi permettent de garantir la sécurité optimale des patients.
Au travers d'une analyse qualitative des cas déclarés spontanément par les professionnels de santé ou les patients, la pharmacovigilance permet d’identifier des signaux potentiels et alerter, le cas échéant, les professionnels de santé. Cette surveillance est essentielle car ces molécules sont utilisées dans un contexte de soins inhabituel et administrées à des patients différents de ceux à qui elles sont normalement destinées.Deux enquêtes de pharmacovigilance apportent un premier bilan des effets indésirables des médicaments utilisés dans le traitement du COVID 19 : elles montrent que les risques, notamment cardio-vasculaires, associés à ces traitements sont bien présents. L’ANSM rappelle que ces médicaments doivent être utilisés uniquement à l’hôpital, sous étroite surveillance médicale dans le cadre fixé par le Haut conseil de la santé publique.
Consulter notre rubrique dédiée au Dispositif renforcé de Pharmacovigilance et d'Addictovigilance (rapports, suivi des effets indésirable etc...)
Nous rappelons que la mise en vente de produits de santé sur Internet est strictement réglementée. Seul le circuit des pharmacies d’officine et de leurs sites Internet autorisés pour la vente en ligne de médicaments, régulièrement contrôlés par les autorités sanitaires, apportent des garanties sur les médicaments achetés. La qualité et la sécurité des médicaments achetés sur un site non autorisé ne sont pas garanties, des médicaments falsifiés (faux médicaments, ou faussement étiquetés) ou contrefaits peuvent y être proposés. Ces produits sont présents en grand nombre sur Internet
Information actualisée le 20/05/2020
Afin de compléter la DHPC du 06 avril, relative aux mesures de protection lors de l'utilisation du MEOPA chez un patient COVID+, l'ANSM rappelle les points suivants :
Dans ce contexte, au delà des précautions déjà en place au sein des établissements (masque chirurgical ouFFP2, gants, lunettes, etc.) et en cas d’administration du MEOPA à un patient contaminé par le virus ou susceptible de l'être, les précautions suivantes, spécifiques de ce produit, sont à respecter :
L'ANSM a été informée de la position du comité scientifique de l'essai international Solidarity en lien avec l'OMS sur la suspension des inclusions de nouveaux patients qui devaient être traités avec de l’hydroxychloroquine, dans l’attente d’une réévaluation globale du bénéfice/risque de cette molécule dans les essais cliniques.
Cependant le recours à ces médicaments peut s'envisager à titre exceptionnel, et uniquement dans le cadre d'une prescription et d'une dispensation aux patients hospitalisés.
Suite à la publication de l’arrêté du 23 avril 2020 limitant la délivrance des substituts nicotiniques en pharmacie
, l’ANSM rappelle les règles de bon usage et les risques liés à ces médicaments.
Leur accès doit être réservé aux personnes qui en ont besoin dans le cadre d’un sevrage tabagique.
24/04/2020 - Substituts nicotiniques : attention aux risques, notamment pour les non-fumeurs - Point d'information
L’ANSM alerte sur la nécessité de ne pas prescrire, ni délivrer, ni stocker inutilement les médicaments à base de paracétamol.
17/03/2020 - COVID-19 : l’ANSM prend des mesures pour favoriser le bon usage du paracétamol
Face à l’épidémie de coronavirus CODIV-19, l’ANSM est mobilisée pour anticiper et gérer les tensions d'approvisionnement de médicaments indispensables, notamment liées à l’augmentation des hospitalisations dans les services de réanimation.
Concernant les médicaments à base de propofol, l’ANSM a autorisé depuis mi-mars l’importation de stocks en France de médicaments à usage humain.
Par ailleurs, et en cas d'indisponibilité de médicaments à usage humain, certains médicaments à usage vétérinaire, comparables à ceux utilisés chez l’homme, pourront également être utilisés de façon exceptionnelle pour répondre à ces besoins.
L’analyse conduite par les équipes de l’ANSM sur deux médicaments a notamment porté sur la composition, la qualité pharmaceutique, et les conditionnements disponibles. Ces médicaments contiennent la même substance active (propofol) utilisé chez l’Homme. Cette substance active est fabriquée selon les exigences de la pharmacopée européenne et se trouve dans les mêmes quantités que dans les médicaments pour les humains. Enfin, les conditionnements disponibles sont adaptés pour le milieu hospitalier.
Le groupement d’intérêt scientifique (GIS) EPI-PHARE constitué par l’Ansm et la Cnam publie les résultats d’une étude de pharmaco-épidémiologie portant sur la dispensation sur ordonnance en pharmacie d’officine de médicaments remboursés de mars au 22 novembre 2020.
Le groupement d’intérêt scientifique (GIS) EPI-PHARE constitué par l’Ansm et la Cnam publie les résultats d’une étude de pharmaco-épidémiologie portant sur la dispensation sur ordonnance en pharmacie d’officine de médicaments remboursés pendant le confinement et jusqu’en septembre 2020.
Le groupement d’intérêt scientifique (GIS) EPI-PHARE constitué par l’ANSM et la CNAM publie les résultats après 5 semaines de confinement d’une étude de pharmaco-épidémiologie portant sur la dispensation de médicaments remboursés sur ordonnance en pharmacie d’officine depuis le début de l’épidémie en France.
Le groupement d’intérêt scientifique (GIS) EPI-PHARE constitué par l’ANSM et la CNAM publie les premiers résultats d’une étude de pharmaco-épidémiologie portant sur la dispensation de médicaments remboursés sur ordonnance en pharmacie d’officine depuis le début de l’épidémie en France.
21/04/2020 - Usage des médicaments de ville en France durant l’épidémie de Covid-19 - Point d'information