Prévention des hémorragies provoquées par les traitements anticoagulants anti-vitamine K (AVK)

Quoi de neuf concernant les Antivitamines K ?

En raison d’un risque immuno-allergique et des risques pour le fœtus et l’enfant à naître lors d’une exposition aux antivitamines K (AVK) pendant la grossesse, l’ANSM prend prendre de nouvelles mesures pour sécuriser l’utilisation de ces spécialités :

→ Les initiations de traitement par fluindione (Préviscan) sont dorénavant à proscrire  
→ Tous les AVK sont désormais contre-indiqués durant la grossesse, sauf cas particulier

Les patients ne doivent jamais arrêter leur traitement sans en avoir parlé préalablement à leur médecin car un arrêt brutal peut avoir des conséquences graves pour leur santé.

Lire aussi

Un enjeu majeur de santé publique

L'Agence s’est engagée depuis 1999 dans un programme de prévention de la iatrogénie liée aux médicaments anticoagulants de la classe des anti-vitamine K (AVK).
Les AVK sont un  élément essentiel de la prise en charge de pathologies thrombotiques courantes (fibrillation auriculaire, valvulopathies, phlébothromboses…). Cependant, toutes les études épidémiologiques ont montré que ces médicaments arrivent en France au premier rang des accidents iatrogènes entraînant une hospitalisation.

Encore trop d’accidents évitables

Plusieurs campagnes d’information ont été menées auprès des patients et de tous les professionnels de santé concernés.
Les données disponibles montrent que la consommation des médicaments AVK a considérablement augmenté (environ 900 000 patients traités chaque année), alors que l’incidence des hospitalisations pour événements indésirables liés aux AVK est restée stable.

Il est toutefois indispensable de poursuivre les efforts de coordination des soins, d’information et d’éducation thérapeutique du patient, pour réduire la fréquence de ces accidents qui sont considérés comme évitables ou potentiellement évitables dans plus de 2 cas sur 5

Cette rubrique présente les différents outils élaborés par l’ANSM à l'attention des acteurs de la chaîne de soins : les prescripteurs, les pharmaciens, les biologistes, les personnels soignants… et, surtout, les malades eux-mêmes.

La surveillance du traitement par AVK : quelques outils

AVK carnet patient

Le carnet d’information et de suivi

Ce carnet  contribue à l'éducation thérapeutique du patient.
Il est conçu pour rassembler les données indispensables au suivi du traitement du patient, notamment les résultats des examens de laboratoire (INR) .

Il doit également permettre de mieux informer les professionnels de santé (médecins, pharmacien, biologiste, infirmière…) .
Le carnet comporte une carte détachable à  conserver dans un portefeuille.

L'affichette "Avez vous votre carnet? Les 7 régles d'or"

Carnet de suivi AVK  les 7 règles d'or
Comprendre son traitement AVK

Le questions/réponses

Il  permet au patient de mieux comprendre son traitement par anti-vitamine K :
 -   quels en sont les bénéfices et quels en sont les risques
 -   comment le prendre
 -   ce qu'il faut faire  pour éviter les complications
 -   ce qu'il ne faut pas faire

Un quiz : Testez vos connaissance - 10 questions pour éviter un accident

Ce "QUIZ"  a été  mis au point par le Dr. Postel-Vinay du Service de Médecine Vasculaire de l’Hôpital Européen Georges Pompidou (HEGP) de Paris en collaboration avec l’Agence.