La publicité pour les médicaments auprès des professionnels de santé est soumise à un contrôle a priori depuis le 1er juin 2012. Les modalités de contrôle ont été modifiées par la loi du 29 décembre 2011 relative au renforcement de la sécurité sanitaire du médicament et des produits de santé, complétée par le décret 2012-741 du 9 mai 2012.
Une demande d’autorisation préalable dénommée visa PM doit être adressée à l’ANSM par les firmes pharmaceutiques.(article L.5122-9 du CSP)
La publicité pour les médicaments auprès du grand public fait l'objet d'un contrôle a priori . Il se traduit par la délivrance d'un visa , dénommé visa GP .
Elle n'est autorisée que pour les médicaments :
De plus, l'autorisation de mise sur le marché ou l'enregistrement ne doit pas comporter d'interdiction ou de restrictions en raison d'un risque possible pour la santé publique, notamment lorsque le médicament n'est pas adapté à une utilisation sans intervention d'un médecin pour le diagnostic, l'initiation ou la surveillance du traitement. (article L.5122-6 du CSP) .
Par dérogation, les vaccins peuvent faire l’objet de campagnes promotionnelles auprès du grand public, s’ils figurent sur une liste établie pour des motifs de santé publique par arrêté du ministre chargé de la santé.
Les produits de sevrage tabagique peuvent aussi faire l’objet de campagnes promotionnelles auprès du grand public, dans un objectif de santé publique.
La publicité doit répondre aux critères suivants :
En cas de manquements à ces critères, l’ANSM refusera la demande de visa de publicité. (article L.5122-2 du CSP)
Lorsqu’un médicament fait l’objet d’une réévaluation du rapport bénéfice/risque, sa publicité est interdite jusqu’à l’issue de cette procédure.
(article L.5122-3 du CSP modifié par ordonnance n° 2016-966 du 15 juillet 2016)