Les vaccins protègent contre des maladies virales ou bactériennes. Une maladie comme la variole, responsable de 300 à 500 millions de morts au 20ème siècle, a été éradiquée de la planète en 1980 grâce à la vaccination. Il existe deux types de vaccins :
Certains vaccins sont produits par génie génétique : une cellule animale ou une levure sont utilisés pour produire l’antigène vaccinal. Ils sont appelés vaccins recombinants.
Des adjuvants
entrent dans la composition des vaccins inactivés pour augmenter la réponse immunitaire contre l’antigène microbien contenu dans le vaccin. Environ 25 millions de doses de vaccins sont vendues en France chaque année. |
Les vaccins sont des médicaments sensibles : leur fabrication fait appel à des matières premières d'origine biologique ainsi qu'à un processus complexe et soumis à variabilité.
Leurs conditions de mise sur le marché sont renforcées via un processus de libération par une autorité nationale en plus du contrôle effectué de façon générale par l'industriel.
Le contrôle de libération de chaque lot par L'ANSM, en parallèle du contrôle effectué par le fabricant, est une garantie supplémentaire de la sécurité des vaccins.
L’ANSM surveille la sécurité d’emploi des vaccins en général, notamment par le suivi des déclarations d’effets indésirables (pharmacovigilance) et la conduite d’études pharmaco-épidémiologiques. Elle informe régulièrement les professionnels de santé et le grand public des résultats de ces suivis.
Ce dispositif de surveillance, coordonné par l'ANSM, consiste à sensibiliser de façon proactive les professionnels de santé et le grand public à la déclaration des effets indésirables.
Parmi les modalités prévues par l’ANSM pour assurer de manière optimale cette surveillance renforcée figurent :
En plus des activités de pharmacovigilance, l’ANSM va utiliser les informations issues du Système National des Données de Santé (SNDS) pour suivre l’évolution de l’incidence des événements indésirables post-vaccinaux identifiables à partir des données d’hospitalisations.
Si nécesssaire, des études de pharmaco-épidémiologie complémentaires pourront être menées.
Les causes de tensions d’approvisionnement et de ruptures de stock de vaccins sont souvent multiples : forte augmentation de la demande mondiale, difficultés survenues lors de la fabrication pouvant impacter les vaccins avant ou après leur mise à disposition sur le marché.
La fabrication des vaccins est complexe et plus longue (de 6 à 22 mois) que pour d’autres médicaments. Ceci explique que la remise à disposition des produits peut être longue et progressive.
Les vaccins sont considérés comme des médicaments d’intérêt thérapeutique majeur. Pour cette raison, l’ANSM est impliquée dans la gestion des ruptures et tensions de ces MITM, en lien étroit avec l’ensemble des laboratoires concernés.