16/04/2012
Réunion d’experts sur les contraceptifs oraux organisée par l’Agence
01/10/2012
Point d’information de l’ANSM mis en ligne sur son site Internet avec la classification des COC
04/12/2012
Diffusion de la fiche de bon usage destinée aux professionnels de santé par la HAS réalisée en collaboration avec l’ANSM
Contraceptifs oraux estroprogestatifs : préférez les «pilules» de 1ère
ou 2ème
génération – Fiche BUM
04/12/2012
Consultation publique visant à mieux encadrer la publicité en faveur des contraceptifs oraux combinés (COC) et autres contraceptifs combinés
04/01/2013
Réunion de concertation avec les professionnels de santé spécialisés dans la prise en charge des femmes en âge de procréer (gynécologues obstétriciens, sages-femmes, infirmiers, plannings familiaux)
08/01/2013
Réunion de concertation avec les représentants des professionnels de santé prescripteurs et dispensateurs de COC (Conseil national de l’Ordre des Médecins, syndicats de médecins, Conseil national de l’Ordre des Pharmaciens, syndicats de pharmaciens d’officine)
11/01/2013
Mise en ligne sur le site Internet de l’ANSM des recommandations à l'attention des firmes concernant la publicité pour les contraceptifs oraux combinés (COC) et autres contraceptifs combinés ( Annexe 5
)
La Ministre a demandé à l’ANSM :
Elle souhaite également l’amélioration et la simplification du système de pharmacovigilance dans le cadre de la réforme pilotée par la direction générale de la santé (DGS).
Dans ce cadre, l’ANSM a mis en place les actions suivantes.
Dans le prolongement de la mise en garde adressée le 21 décembre 2012 aux médecins généralistes, médecins gynécologues et sages-femmes rappelant les pratiques visant à minimiser le risque de thrombose liées aux COC, l’Agence va intensifier l’information des professionnels de santé dans les prochaines semaines à travers ses divers canaux d’information, pour rappeler que l’usage des pilules de 3ème et 4ème génération doit être l’exception et pour les informer des actions en cours et des données nouvelles.
D’autre part, des échanges ont lieu avec les associations de patients et de victimes. L’ANSM les a tenues informées de ses actions et leur a communiqué, préalablement à leur diffusion, les informations qu’elle met à disposition des patients. D’autres actions d’information destinées au grand public seront réalisées dans le courant de l’année en lien avec l’INPES.
Un dossier d’information «Pilules estroprogestatives et risque thromboembolique veineux» a été mis en ligne sur le site de l’Agence le 11 janvier 2013. Il intègre notamment les données de pharmacovigilance. Il a été actualisé les 25 février et 26 mars et le sera régulièrement.
En complément, un numéro vert (0800.636.636) a été ouvert le 23 janvier pour répondre aux questions des femmes ; 16 117 appels ont été traités jusqu’à la fermeture de la ligne le 11 mars 2013.
L’ANSM a eu avec les professionnels de santé concernés (médecins gynécologues, médecins généralistes, pharmaciens, sages-femmes et infirmiers) deux réunions de concertation les 4 et 8 janvier 2013 et une réunion de travail le 25 janvier afin d’identifier précisément les mesures et les outils pratiques permettant de limiter la prescription et la délivrance des COC de 3ème et 4ème générations aux seules femmes pour lesquelles une pilule de 2ème génération n’est pas adaptée et pour lesquelles un autre type de contraception n’est pas possible. A la suite d’échanges contradictoires avec les firmes concernées, les mesures envisagées seront mises en place courant juin.
En outre, l’ANSM a demandé aux firmes commercialisant des COC de 3ème et de 4ème génération de lui transmettre les données relatives aux conditions actuelles d’utilisation en France et les mesures prises pour favoriser leur bon usage. En complément, il leur a été demandé d’envoyer sous un format harmonisé des données de pharmacovigilance spécifiques à la France sur les 5 dernières années.
L’ANSM a refusé les publicités proposées par les firmes pour des COC et autres contraceptifs combinés, qui ne mettaient pas en exergue la mention de l’augmentation du risque thromboembolique veineux, et rappelé cette position dans une nouvelle recommandation qui a fait l’objet d’une consultation publique jusqu’au 14 décembre 2012.
L’ANSM a introduit, le 22 janvier 2013, une procédure d’arbitrage auprès des institutions communautaires, en application de l’article 31 de la directive 2001/83/CE modifiée. La saisine indique notamment que la France considère que le rapport bénéfice/risque des COC de 3ème et de 4ème génération est clairement négatif en première intention et que leur indication devrait être en conséquence restreinte à une utilisation en deuxième intention (après utilisation d’un COC de 2ème génération).
Les instances de l’EMA devraient rendre leur avis à l'automne 2013.
L’ANSM publie régulièrement les données d’utilisation des COC ainsi que les résultats des études pharmaco-épidémiologiques qu’elle engage pour mesurer les conséquences sanitaires sur la population française de l’utilisation des pilules des différentes générations. L’Agence a publié le 26 mars 2013 une estimation du nombre de cas d’accidents thromboemboliques veineux attribuables aux contraceptifs oraux combinés en France entre 2000 et 2011 (26/03/2013) (314 ko).
Des mesures d’impact des actions mises en place sont réalisées pour suivre l’évolution des pratiques, notamment par un suivi de la consommation respective des différents contraceptifs oraux combinés.
Par ailleurs, l’ANSM suit, auprès des industriels concernés les capacités d’approvisionnement du marché en pilules de 2ème génération, du fait du transfert de prescription vers ces pilules.
Ce dossier est régulièrement actualisé.